Madagascar. 65 ans après l'insurrection de 1947, le photographe fait ressurgir les mémoires et regards oubliés, l'écrivain redit les voix qui se sont perdues.
Reprendre mémoire. Car des hommes et des femmes voudront comprendre. Dans ce désir, réel cette fois-ci, de vivre ensemble. Des hommes et des femmes au-delà des frontières et des rapports de force, voudront savoir. Pourquoi en 1947, deux ans après le "plus jamais ça", s'est perpétré à Madagascar l'un des plus grands massacres coloniaux ? Dire l'histoire, pour comprendre les maux et rêves d'aujourd'hui.
"Si, aujourd'hui, des Français apprennent sans révolte les méthodes que d'autres Français utilisent parfois envers des Algériens ou des Malgaches, c'est qu'ils vivent, de manière inconsciente, sur la certitude que nous sommes supérieurs en quelque manière à ces peuples et que le choix des moyens propres à illustrer cette supériorité importe peu", écrivait Albert Camus dans l'article de Combat du 10 mai 1947.
Vernissage de l'exposition jeudi 3 mai à partir de 18h30
Soirée "Voix d'insurgés" mardi 8 mai à 19h30
Exposition ouverte de 11 à 19h et de 13h à 19h le dimanche