Ce projet de création théâtrale est proposé dans le cadre du projet Sony Tour 2014 – 2015 qui

consiste à organiser, à mettre en place une série d'activités culturelles, de rencontres, des

spectacles, des créations Théâtrales au cours de l'année 2014 – 2015 pour la célébration du

vingtième anniversaire de la disparition de l'écrivain congolais Sony Labou Tansi, l'un des

plus grand écrivain africain, auteur dramatique, metteur en scène et responsable de troupe,

l'une des plus grande voix de la Francophonie. Il a énormément apporté au théâtre en Afrique.

Ce spectacle est né de l'envie que j'ai toujours eu, depuis de nombreuses années, à porter sur

scène des textes de Sony Labou Tansi. En effet c'est depuis bientôt dix ans que je me sers des

mots et du théâtre de Sony comme outils pédagogiques ou matériaux dans ma pratique

théâtrale. Cela m'a permis de développer un concept théâtral « le Kuenda Vutuka ou l'allerretour

» dans le jeu de l'acteur. J'expérimente ce concept à travers le travail d'interprétation

et d'initiation théâtrale que je mène auprès des théâtreux, amateurs ou professionnels.

Ce spectacle diptyque met en évidence un homme et une femme tous les deux livrant un

combat intérieur pour essayer de tenir debout après le ravage causé par des aveux

d'infidélités, de trahison, prononcés par l'amant de sa femme pour Le point-virgule et l'aveux

d'un homme a sa femme pour Le quatrième coté du triangle. Dans les deux cas, c'est le

combat pour garder l'être aimé et surtout survivre après la découverte de ces révélations qui

vous brisent le coeur et transforment votre vie. On est ici dans l'intime, le choix, la prise de

décision et aussi le rapport avec les êtres proches, comment dans le domaine de l'amour la

prise de décision est plus que difficile à assumer, les avis divergents, on entend tout et son

contraire et dans cette multitude de versions il faut prendre la bonne décision, arrivons nous a

le faire facilement ?

Tourmenté, déboussolé et même humilié, il faut rester debout et digne c'est là la vraie bataille