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Sur la braise de Henri DJOMBO

  • Sur la braise de Henri DJOMBO
Date de création : 28/02/2007
Genre : Théâtre
Durée : 80
Pays principal concerné : Rubrique : Théâtre

ZENGA - ZENGA THEATRE
(France - Congo/Brazzaville)

SUR LA BRAISE de Henri DJOMBO

Adaptation : Mue PUATI LUEMBA

Mise en scène : Georges M'BOUSSI

Avec :
Bernadette BAYONNE
Adolphine MILANDOU
Guylène MAHOULOU
Céline MOUNDZE
Fortuné BATEZA
Marcellin KIWASSI
Alphonse MAFOUA
Paul MILONGO

Musicien :
Hubert NGAMBOU

Contacts :
Georges M'Boussi
Zenga-Zenga Théâtre
3 bis, rue du Clos
49800 La Daguenière
Tél : 02 41 72 54 63 / 06 87 20 14 77
Email : geoboussi @ hotmail.com Site : www.zenga-zenga.com

INTENTIONS
"Sur la braise" de Henri Djombo
apparaît a la fois comme un cri de révolte et une parole d'espoir.
Révolte contre les tares et les blessures qui gangrènent la société et la condamnent à la dérive par la violence aveugle, la gabegie, la concussion, l'arbitraire, l'égoïsme cynique. Espoir, tout de même - par Joseph NIAMO, le héros - qui combat pour la survie et le triomphe des valeurs sociales et morales menacées d'érosion.
"Sur la braise" de Henri Djombo
est un texte dense, passionné et passionnant, où à chaque scène, la fiction intègre une expérience profonde de l'humain.
"Sur la Braise" de Henri Djombo
nous interpelle tous, car il évoque un changement de mentalité.
Ce changement, prélude aux autres formes de changements, est d'abord fruit de notre travail individuel, pour qu'un jour qu'il puisse devenir fruit d'un travail collectif par association et harmonisation.
Voilà pourquoi nous avons choisi de jouer "Sur la braise" de Henri Djombo.

MISE EN SCENE
"Sur la braise", un théâtre de vérité. "Sur la braise", un théâtre où le corps reste le véhicule du sacré. "Sur la braise", un théâtre de deux mondes qui marchent en parallèle. Le monde du jour et le monde de la nuit. Le monde de Songui-Songui et le monde de Niamo.
Un théâtre de vérité.
Niamo, un jeune cadre frais, sortis de l'institut des sciences économiques de Bocaville, la capitale du Boniko, est victime d'un cannibalisme bureaucratique alors qu'il fait ses premiers pas dans l'administration de son pays. De son poste de chef d'entreprise, il s'enfonce dans un univers tissé de passions de toutes sortes, de violence gratuite, mais aussi de plaisirs fous et de joies éphémères. Ce jeune cadre prônant la justice, le savoir-faire au sein de son l'entreprise est chassé de son poste par ses collègues qui ne supportent plus sa rigueur.
Un théâtre où le corps reste le véhicule du sacré.
Des voix, des sanglots sortent du corps de Niamo et deviennent des hurlements inhumains. Autour de lui les gens, les ragots, c'est à dire le chour des habitants de Bacaville rythment sa vie. Plus vite. Plus fort. Et dans l'aire de jeu Niamo exécute le rite de la vie ou rite de la sagaie. Symbole de la force virile et de la participation au groupe. Les ragots vrillent. Les yeux de Niamo se dilatent. Son visage se couvre de sueur. Au paroxysme de l'extase et de la fureur, dans une agonie foudroyante, Niamo s'abat sur le sol. Se raidit. Se cambre. Secoué par un courant électrique. La mère de Niamo évoque les ancêtres. Le ciel répond par sa présence nébuleuse qui se répand sur Niamo. Dans cette agonie, Niamo sort de là vainqueur. Il pivote la tête. Ouvre les yeux. Tente de se relever. Immobile, dans un râle voluptueux, il est guéri par l'acte théâtral. Sa mère le ranime. Essuie sa bave. Ramène pudiquement le pagne qui découvre son sexe. Les ragots se taisent. Un silence oppressant succède à cet acte dionysiaque.. La lune lance ses reflets sur les êtres.

Partenaires

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