Danseurs : Clarisse Doukpe, Tony Kouad, Nadège Sordet, Richard Anegbele, Merlin Nyakam
Musiciens : Oumarou Bambara, Lassine Kone, Cédric Yenk
Musiques : La Calebasse, Lokua Kanza, Pierre Akendegué, Beethoven

Quand la voix, le corps, le son et le mouvement ne deviennent qu'une forme harmonieuse d'expression, le "on dit" et le "qu'en dira-t-on" font fureur dans la cité.
Où l'utilisation de son espace ne se réduit plus entre 4 murs, tout devient suspicion, et la beauté, la vraie n'est que celle de l'intérieur donc impalpable, ce qui met en danger la confiance, l'amitié et l'amour !

Dans cette nouvelle pièce, grâce au travail sur les valeurs et techniques de la tradition africaine et sur les possibilités de la danse contemporaine, je recherche de nouvelles voies pour mettre le contact et la communication avec le public, en un mot, l'interactivité, au coeur d'un spectacle vivant.
… Partager une énergie, libérer la parole et le geste, sur scène et dans le public pour laisser s'exprimer l'amour qui se cache en nous, celui qu'on enchaîne ou que d'autres nous obligent à enfermer.
…Composer notre propre "Hymne à l'art d'être libre" .
Merlin Nyakam

Chorégraphie, conception vidéo, Merlin Nyakam
Scénario, Merlin Nyakam, Ferdinand Tchadi
Musiques : La Calebasse de Merlin Nyakam, Lokoua Kanza, Pierre Akendegué, Jean-Sébastien Bach, Ludwig van Beethoven
Voix : Ferdinand Tchadi
Avec
Danseurs
Richard Anegbele, Clarisse Doukpe, Tony Kouad, Merlin Nyakam, Nadège Sordet
Musiciens
Oumarou Bambara, Lassine Kone, Cédric Yenk
Production : Théâtre National de Chaillot / Association Cogni'Art / Centre Chorégraphique National de Créteil et du Val-de-Marne
Avec le soutien de la DRAC Ile-de-France – ministère de la Culture et de la Communication et de Châteauvallon (créé en résidence)

Liberté chérie
Sous l'aile protectrice de José Montalvo et Dominique Hervieu, dont il est un interprète remarqué, Merlin Nyakam a trouvé peu à peu les moyens de son émancipation chorégraphique : danseur à l'âge de cinq ans, membre du Ballet du Cameroun avant de créer sa propre compagnie en 1990, Merlin l'enchanteur présentait il y a peu, à Chaillot déjà, Récréation Primitive. Il y révélait un indéniable talent avec cet opus enchanté qui parlait à tous les publics. Merlin Nyakam revient avec sa compagnie La Calebasse pour une pièce au doux nom de Liberté d'expression : le chorégraphe et danseur s'est rendu compte que nos espaces d'expression se réduisaient singulièrement et qu'il fallait trouver d'autres façons de "libérer sa beauté, la vraie, l'impalpable celle de l'intérieur". Il reprend ainsi son bâton de pèlerin, mêlant valeurs et techniques de la tradition africaine et possibilités de la danse contemporaine, Merlin Nyakam défriche d'autres territoires pour donner sa juste place à l'interactivité au cour de ce spectacle on ne peut plus vivant. Il sera donc question sur scène de partage, d'une voix qui se libère enfin et d'un geste qui touche l'autre dans sa proximité. Plus que jamais Merlin Nyakam signifie que prendre la parole, dans notre société où il trop facile de se replier sur soi-même, est une action salutaire. Engagée, la danse de La Calebasse l'est surtout parce qu'elle va vers les autres. Et Merlin Nyakam de nous dire : ""L'enfer c'est les autres"... peut-être... alors libérons-nous, ensemble." Un slogan qui a toutes les chances d'être reçu cinq sur cinq. Et l'illusion de devenir réalité.
Philippe Noisette