Miya arrive en France de manière quelque peu miraculeuse : c'est sa correspondante qui la fait venir, pour lui donner la chance de poursuivre ses études. Arrivée sur place, Miya se rend compte que les choses ne sont pas aussi simples qu'elle le croyait. Sa situation financière est très critique. Elle finit par contracter un mariage blanc, mais là également, les choses se compliquent par la naissance d'un enfant. C'est difficile pour elle de confier ses déboires à ses parents, qui croient ou espèrent que tout va pour le mieux pour elle. Par bonheur, elle renoue contact, par mail, avec une ancienne camarade du pays. C'est l'occasion pour Miya, à travers cette correspondance, de décrire la vie en France, de parler de ses expériences, des sentiments qu'elle éprouve ou n'éprouve pas pour l'homme avec lequel elle est officiellement mariée. De fil en aiguille, les deux amies abordent ainsi diverses questions : la mode, les SDF, le racisme, le mariage, l'homosexualité, la lecture, l'écriture, la difficulté d'édition... Mais cet échange est surtout l'occasion de s'interroger sur le métier d'écrivain.