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Fin septembre 2005, François Baroin ministre de l'Outre-mer en visite à Mayotte, soulève un débat autour de l'application du droit du sol. Un tiers des 160 000 habitants de l'île française sont des clandestins et 85 % des naissances leur incombent.
Kwassa-kwassa : une barque de pêche, une quarantaine de passagers à bord, une coquille de noix ballotée dans l'océan, le passeport pour "la vie" ou pour la mort, pour les milliers de Comoriens qui tentent chaque année de rejoindre les côtes de l'île française de Mayotte.
Le film revient sur un épisode récent de notre histoire jamais relaté dans les médias. Il décrit l'ingérence du gouvernement français aux Comores depuis la décolonisation et parallèlement son corollaire : l'émigration clandestine massive à Mayotte.
C'est à la suite de la décolonisation, alors que l'archipel des Comores accède à l'indépendance, amputé du territoire de Mayotte, que l'écart va se creuser entre les îles. La raison d'Etat française, violant la loi internationale, va orienter le destin des quelques dizaines de milliers d'habitants que comptent Mohéli, Grande Comore, Anjouan et Mayotte. Cette dernière se trouve aujourd'hui inscrite dans deux constitutions : celle des Comores et celle de la France…
Alors que d'un côté on s'enfonce dans un marasme politico économique, en partie commandité via des mercenaires français, de coups d'Etat en assassinats, de l'autre on se retrouve à devoir adapter son mode de vie traditionnel à l'administration française…
Aujourd'hui, un tiers des 160 000 habitants de l'île"française" de Mayotte sont des clandestins. L'économie et la vie sociale sont organisées autour de la présence de ces "indésirables cousins pauvres" venus des îles comoriennes voisines. Une main d'oeuvre prête à tout pour quelques euros, qui vient chercher ici "la vie", les soins, la scolarité, l'espoir d'un avenir meilleur... pour finalement se retrouver traquée par la police, organisant sa survie dans des bidonvilles et supportant des conditions de travail proches de l'esclavage.
Mayotte, la comorienne, la française, la mahoraise, plus de trente ans après son rattachement à la métropole et à la veille de sa départementalisation, fait face à Anjouan et à la misère des Comores.
Genre : Documentaire
Pays: Anjouan Comores, Mayotte France
Année : 2007
N° de visa d'exploitation : 119651
Réalisateur : Agnès Fouilleux
Image, son, montage : Agnès Fouilleux
Musique originale : Ivan Olivier
LA MUSIQUE DU FILM :
LATHÉRAL ET JIMMY, Lathéral est mahorais, il chante Mayotte et les Comores avec ses mots à lui. Les paroles de ses chansons sont sous-titrées dans le film...
MAWANA SLIM est comorien, les paroles de ses chansons sonnent dans le film aussi clairement que les rythmes de sa musique matinée de reggae, d'afro et de groove...
IVAN OLIVIER, a crée une musique originale pour le film. Grenoblois, il est le batteur du groupe SINSÉMILIA....
DJEMDI, groupe grenoblois qui explore la musique Natural Transe, avec des sons profonds, rythmés et envoûtants....
Version : Française VO
Durée en minutes : 84 minutes
Support de diffusion : video
Format de tournage : DV cam
Support de tournage : DV CAM 4/3
Supports de diffusion : BETA SP 4/3 letter box, DV CAM 4/3 letter box, DVD
Contact presse
Agnès Fouilleux
Les Films Bonnette et Minette
www.lesfilms.info
Contact programmation
Jean-Jacques RUE
Parasite Distribution
47, rue du Grillon
95610 ERAGNY SUR OISE
Tel : 06 16 55 28 57
jjrue(@)hotmail.fr
Sortie en salles le 4 février 2009
FESTIVALS / AWARDS
Festival Vues d'Afrique Montréal 2008,
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Festival International du Film des Droits de l'Homme Paris 2008
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Festival FIFIG de l'île de Groix 2007
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FIPATEL de Biarritz 2008
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