En deux mots, on m'accusait d'avoir eu des accointances coupables avec une élève, mon élève. En clair, et sans aucun début de preuves, il m'était reproché d'avoir eu des relations sexuelles avec Tatana. On m'appliqua sans autre forme de procès, la loi au demeurant bonne dans son esprit et saluée par toutes les bonnes consciences, mais d'une ambiguïté terrifiante dans sa lettre. En effet, le principal article de ladite loi stipule que tout enseignant qui mettrait enceinte une élève ou aurait des relations suivies avec celle-ci sera licencié et Mais quelle est donc la finalité de ce texte si ce n'est donner les mêmes chances aux filles qu'aux garçons ? N'est-ce pas compromettre ces chances que d'interdire aux premières ce que l'on accorde aux seconds ?