Au Niger, la polygamie est héritée de l'islam. Lorsqu'une femme est devenue trop âgée ou qu'elle ne peut plus procréer, le mari la relègue au statut de deuxième, troisième, dernière épouse. Les paroles résignées ou douloureuses des épouses, l'assurance des maris, les arguments assénés par les religieux fondamentalistes, les propos indignés de féministes nigériennes, dessinent un tableau pathétique du destin des coépouses.